Décembre 2020
|
|
L'Union paysanne vous souhaite de joyeuses fêtes
|
|
C'est une année hors du commun qui se termine. L'Union paysanne félicite les paysans-nes du Québec, qui ont su faire preuve d'une résilience incroyable, ainsi que les consommateurs-trices qui ce sont tournés-es vers les circuits-courts afin d'encourager nos héros et héroïnes des champs.
Joyeuses fêtes à vous. En espérant que vous pourrez profiter d'un peu de repos bien mérité avant la saison 2021 afin que nos tablettes regorgent à nouveau de vos magnifiques produits!
|
|
|
|
|
|
La parole est à vous : le mot de Gabriel
| |
L'union paysanne souhaite donner la parole à ses membres! Vous avez un message à passer? Vous souhaitez dénoncer une situation, partager une réflexion ou encore nous conter une tranche de vie paysanne? N'hésitez pas à nous écrire à coordination@unionpaysanne.com Cette semaine, Gabriel Leblanc, paysan à la ferme de la Dérive et administrateur à l’Union paysanne, réagit aux nombreuses annonces du ministre Lamontagne:
Depuis quelques semaines, les sorties du gouvernement pour annoncer différents programmes de financement et mesures visant à favoriser la production locale se sont multipliées : Plan d’agriculture durable, Stratégie de croissances des serres du Québec ou même l’inusité « défi 12$ » comptent en exemples. Pendant ce temps, on apprenait aussi que des achats de glyphosate pour épandage en pré-récolte ont été remboursés à même les finances publiques et que, d’une façon un peu voilée, plus d’un milliard de dollars est accordé annuellement au secteur porcin, une industrie principalement orientée sur l’exportation.
D’un côté, le discours gouvernemental se veut bienveillant, notamment lorsqu’il nous dit qu’il compte favoriser l’autonomie alimentaire du Québec et qu’il souhaite s’investir auprès des « petits » producteurs. De l’autre côté, néanmoins, les faits dévoilent un portrait agricole énormément plus complaisant à l’égard des géants de l’alimentation et de l’agriculture industrielle (à cet effet, lire notre communiqué sur le financement des serres Toundra). Qu’est-ce que cela annonce? Pour un paysan comme moi, cette situation est préoccupante, puisqu’elle met en lumière un fait inquiétant : pour construire l’autonomie alimentaire du Québec, nos dirigeants comptent sur les gros joueurs, ceux-là mêmes qui contribuent à créer un système alimentaire déconnecté de la population… où le supermarché devient finalement la filiale principale de distribution et l’unique façade visible de l’agriculture. En outre, les cartes sont placées pour que s’amenuise lentement le rêve d’une agriculture écologique à échelle humaine, orchestrée régionalement dans des réseaux courts de distribution. Plus que jamais, à mon avis, la paysannerie doit s’unir dans un mouvement fort afin de créer les conditions qui permettront la pérennité de son existence. En vérité, les initiatives se multiplient et la conscience s’accroît. Voilà l’espoir! Il faut dès lors organiser nos réseaux, miser sur le partage, écrire ensemble le scénario d’évitement de la catastrophe : il faut refuser la compétitivité entre nous et bâtir nos liens sur la collaboration. La lutte paysanne est bien réelle, à nous de la mener! Vous désirez être impliqué.es à l’Union paysanne, contactez : coordination@unionpaysanne.com Gabriel Leblanc, paysan à la Ferme de la Dérive Administrateur à l’Union paysanne
|
|
|
|
|
|
La production locale n’est pas l’autonomie alimentaire
En réaction au discours du gouvernement, il nous a paru essentiel d'offrir une critique politique et paysanne sur la notion d'autonomie alimentaire. À lire: un texte de réflexion coécrit par Gabriel Leblanc, Gaspar Lépine et Alix Genier, membres du conseil d'administration de l'Union paysanne.
|
|
|
|
|
L'amazonie brûle, et ça nous concerne!
L'Union paysanne s'est associé à Greenpeace Canada afin de déposer une pétition demandant au gouvernement fédéral de mettre fin aux négociations de libre-échange entre le Canada et les pays du Mercosur, et de déclarer publiquement que les atteintes à l’environnement et aux droits humains du gouvernement Bolsonaro sont inacceptables pour le Canada.
«Nous avons également tenu une séance Facebook en direct avec Marie-Josée Renaud, coordonnatrice de l’Union paysanne – l’une des remarquables organisations ayant soutenu cette campagne. Mme Renaud a offert de nombreuses pistes de réflexion sur les feux de forêt en Amazonie et la manière dont le projet de libre-échange Canada-Mercosur risque de perpétuer les pratiques destructrices de l’agro-industrie. En guise d’alternative, elle a proposé un système alimentaire durable axé sur les gens et l’environnement.»
|
|
|
|
|
L'Arterre: un service local et personnalisé
L’ARTERRE accompagne et jumelle des aspirants-agriculteurs et aspirantes-agricultrices qui présentent des projets agricoles sérieux avec des propriétaires qui ont des actifs agricoles inutilisés ou qui cherchent de la relève ou un partenariat d’affaires. Le service étant offert localement, je vous propose d’en apprendre plus sur L’ARTERRE dans la MRC de Papineau. Située dans une des régions les plus chaudes de la province et offrant des sols variés, la MRC de Papineau est propice à différentes productions agricoles : des grandes cultures à la production maraîchère, en passant par la production laitière et celle de bovin de boucherie. On y trouve de nombreuses entreprises certifiées biologiques et elle offre un fort potentiel pour l’agroforesterie. En plus d’être situées à proximité de 3 grandes villes : Ottawa, Montréal et Mont-Tremblant, les terres y sont encore abordables. Andréane Sabourin, agente de maillage pour la MRC de Papineau, témoigne de ce qui la motive particulièrement dans son rôle : « J’aime m’engager à accompagner les candidats, comprendre ce qu’ils cherchent et les aider à raffiner leur projet. L’aspect humain est très important. Parfois, L’ARTERRE permet des rencontres inusitées et ainsi contribue à établir des projets novateurs qui n’avaient pas été envisagés au départ. » Je vous invite à en apprendre plus sur L’ARTERRE : rendez-vous au www.arterre.ca. Annie Morissette, conseillère en information agricole au CRAAQ.
|
|
|
|
|
Vigilance OGM
Croyez-vous au père noël? Vigilance OGM n'y croit pas et nous propose plutôt d'envoyer nos cartes de voeux au gouvernement. Faisons savoir à nos élus-es que nous attendons qu'ils et elles agissent pour limiter l'effondrement de la biodiversité et la crise climatique. Participez à la campagne et envoyez vos cartes de voeux à M. Legault, premier ministre du Québec, M. Charette, ministre de l'Environnement et M. Lamontagne, ministre de l'Agriculture.
|
Recherche sur le yacon
Johanne Paquet Sioui, membre de l'Union paysanne, recherche des partenaires afin de l'aider à financer une recherche sur le yacon. «Le yacon, ou poire de terre, est un légume fonctionnel et officinal pour abaisser la glycémie, c’est un légume probiotique et il a d’autres qualités décrites par des centre de recherches de différents pays. Au Canada ces allégations doivent être confirmées par Santé Canada, d’où l’intérêt pour une analyse. Je recherche du financement pour une analyse complète d’un centre de recherche qui comprendrait les valeurs nutritives, les bénéfices officinaux de façon générale et spécifique pour les diabétiques, particulièrement pour les autochtones.»
Pour plus d'informations, veuillez communiquer avec madame Johanne Paquet Sioui: plantationsiwi@gmail.com, 581-998-4809
|
|
|
|
|
|