(Sainte-Croix, 2 mai 2007) L’UPA, la Coop fédérée, le MAPAQ, l’Université Laval, Solidarité rurale, le HEC de Montréal, l’Association pour la conservation des petits abattoirs, voici quelques-uns des organismes qui ont répondu à l’invitation de l’
Pour l’ Union paysanne , l’objectif était de sortir de l’ombre ce sujet complexe et d’en faire l’objet d’un débat public. Pour le monde agricole, l’enjeu est de taille. Ce sont les plans conjoints et les quotas qui déterminent en grande partie le revenu des fermes et la quantité qu’elles peuvent produire.
Que se passerait-il si les quotas étaient abolis et que le lait ou les oeufs d’autres pays pouvaient entrer ici? Faut-il réduire le prix des quotas, actuellement d’environ 30 000$ par vache laitière ou de 200$ par poule pondeuse? Comment modifier les plans conjoints pour permettre le développement de la production biologique? Autant de thèmes abordés.
Qu’ils soient producteurs de volaille, d’oeufs, de bois, de lait, de sirop d’érable ou de miel, tous s’entendaient sur le fait que la valeur des quotas doit être réduite, de façon à permettre la relève sur les fermes et aussi pour réduire l’endettement.
Ce débat sur les plans conjoints se poursuivra, car l’ Union paysanne est persuadée que des modifications importantes doivent y être apportées, sans quoi le revenu des fermes continuera de baisser. Ce colloque constitue un précédent, dans le sens qu’il s’agissait d’une première rencontre entre une multitude d’organismes au sujet des plans conjoints, tous réunis par l’Union paysanne.
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