Le projet de loi C-474 exige, « avant de permettre la vente de toute nouvelle semence transgénique, que soit menée une analyse du risque potentiel pour les marchés d’exportation. »
Il pourrait empêcher l’introduction de la luzerne et du blé transgéniques.
Le projet de loi C-474 ouvre un véritable débat sur les impacts des cultures transgéniques. S’il est adopté, il fera échec au blé et à la luzerne transgéniques. Écrivez un courriel à votre député dès maintenant ! Ce projet de loi nous offre une occasion en or pour enrayer les méfaits des cultures transgéniques. Le débat au Parlement est prévu pour le 17 mars… Exprimez-vous !
Ce projet de loi a été déposé par Alex Atamanenko, porte-parole du NPD en matière d’agriculture et député fédéral pour Colombie-Britannique-Southern Interior.
Les semences transgéniques sèment le chaos économique dans l’agriculture canadienne. Votre geste concret pourra mettre fin à cette situation.
L’importance capitale de ce projet de loi émane directement du vécu de nos agriculteurs, qui ont dans plusieurs cas essuyé des pertes économiques importantes par suite de l’introduction de nouvelles cultures transgéniques.
Le fait de commercialiser des variétés transgéniques au Canada avant qu’elles soient autorisées dans nos principaux marchés d’exportation met en péril les agriculteurs canadiens.
Les producteurs de lin du Canada font lourdement les frais de ce problème. À la fin de 2009, ils se sont vus privés de leurs marchés d’exportation lorsque leurs cultures se sont avérées contaminées par une variété transgénique non autorisée en Europe ou dans les autres marchés d’exportation (sauf les États-Unis). Déjà en 2001, ils avaient prévu qu’une telle éventualité, s’il devait se concrétiser, pourrait mettre fin au commerce d’exportation du lin canadien. Ils ont dès lors entamé des démarches, hélas insuffisantes, pour éliminer le lin transgénique du marché. Le récent incident de contamination a provoqué de l’instabilité dans le marché et a fait chuter le prix du lin. Les agriculteurs paient dorénavant de leurs poches pour faire tester et nettoyer leurs récoltes et, qui plus est, pourraient se voir obligés d’acheter des semences certifiées au lieu de pouvoir réutiliser leur propre semences. Il s’agit d’un fardeau financier inutile et évitable.
Nous ne permettrons plus que les semences transgéniques fassent perdre des marchés d’exportation à nos agriculteurs. Veuillez donner votre appui au projet de loi C-474.
Adresse de la petition : http://rcab.ca/Passez-a-l-action/Appuyons-le-C-474