Le soudain attrait pour les produits alimentaires biologiques a provoqué l’apparition d’une niche de consommatrices et consommateurs aux besoins particuliers, prête à assumer le gros prix pour des aliments soustraits à la dispersion d’intrants chimiques. Cette niche, à l’origine d’un lucratif marché actuellement évalué à plus de 90 milliards de dollars américains, s’avère ainsi être une source considérable de profits. Elle oriente dorénavant la stratégie commerciale de géants de l’agroalimentaire, qui appliquent désormais le modèle de l’agriculture industrielle à l’agriculture biologique. Et au Québec, la nouvelle politique bioalimentaire entend vouloir doubler la production «biologique» sur le territoire d’ici 2025.
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