Le loup dans la bergerie
L’UPA qui se déguise en défenseur de la souveraineté alimentaire1 tente par tous les moyens de redorer son image auprès des petits agriculteurs et il n’est pas surprenant que même l’AQOCI soit tombé dans le panneau.
Lorsque l’on sait que les fermes sous gestion de l’offre disparaissent plus vite que dans tout les autres secteurs, que la relève est inexistante, que le prix des quotas anéantissent les chances de transfert de la ferme, que l’imposition de ce système en acériculture à fait disparaître quelques centaines d’acériculteurs dans la même année et que la gestion en vase clos de ce système s’apparente à un cartel…disons que la définition de la souveraineté en prend pour son rhume.
L’Union paysanne ne jette pas la pierre à l’AQOCI qui fait un travail sérieux et solide sur le terrain de la coopération international. Nous pensons plutôt qu’elle devrait saisir l’occasion pour questionner le faux verni de souveraineté alimentaire de l’UPA. Certains diront que ce n’est pas vraiment l’UPA qui se retrouve présente lors de cette rencontre mais plutôt l’UPA DI une filiale internationale de la maison mère.
Alors si vous voulez connaître la latitude d’André Beaudoin à l’UPA DI demandez-lui d’endosser officiellement les positions de la Via Campesina2 sur la souveraineté alimentaire.